Le fameux, le plus ou moins attendu et surtout l'inévitable ... premier jour de stage.
Et bien, oui, on est bien obligé d'y passer ... même quand on commence un Mardi (parce que le Lundi c'était férié et que l'IFSI était fermé).
Moi je l'attendais avec impatience. En même temps service de chirurgie on attend tous ça (ou presque). On est tous plus ou moins impatient de rencontrer les gens avec qui on va passer dix semaines. Savoir si ce que les "on dit" disaient, disaient vrais ...
"On" m'avait dit que mon lieu de stage était connus pour saquer les étudiants [chose que je n'arrive toujours pas à comprendre parce que : Oh, les gars ! Vous ne vous souvenez pas quand c'était vous à notre place ?!].
Or lors de cette première journée, je me suis retrouvée devant une équipe sympa, ouverte et qui est prête à transmettre son savoir. [Oui je sais ce n'est que le premier jour, on verra par la suite. Mais ne dit-on pas que la première intuition est la bonne ? (J'aime à penser que oui pour ce stage).]
Et comme dit Papa : " 'On' est un con, alors ne l'écoute pas !" D'accord Papa.
Donc cette première journée : un peu paumée, un peu stressée (avec le gargouillis pas très agréable dans le fond du bidon), un peu (beaucoup) impatiente, bref un peu tout quoi... Envie de bien faire, de se rendre utile, mais un peu empotée parce que je ne connais pas le service. Plein de choses à retenir, plein de choses à apprendre, plein de choses à voir, plein de choses à faire.
A la fin de la journée, il y a le compte-rendu avec tous les copains de promo. Est-ce que ça s'est bien passé ? Comment est l'équipe ? Alors ça servait vraiment de stresser ? Tu vois, je te l'avais dit ! Mais non t'inquiète, c'était que le premier jour.
Autant de mots et de paroles échangés qui permettent d'évacuer un peu le stress de cette journée si particulière. Certains auront besoin de réconfort auprès des leurs, d'autres d'aller courir ou de se poser devant leur ordinateur pour écrire sur un blog ... [vous ne voyez pas de qui je parle, bien entendu].
J'avais oublié à quel point on trotte toute la journée dans un service de soin. Ce soir, mes pieds et mes mollets me rappellent douloureusement qu'on court un marathon tous les jours. J'avais aussi oublié l'odeur de l'hôpital. Et pourtant, dès les premiers pas dans l'hôpital, les odeurs familières reviennent (ça a l'effet d'une Madeleine de Proust sur moi). Je me sens bien, je suis exactement là où je dois être, là où je VEUX être.
Demain je me lève à 5h00. Mais je souris. J'ai hâte. Hâte d'y retourner et de prendre soin, d'avoir mal aux pieds à la fin de ma journée, d'apprendre encore et toujours .... Bref, j'ai vraiment hâte d'y retourner.
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"Le travail est pour les hommes un trésor" Esope
"Pour moi c'est une passion" O.
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